Les mesures

Les mesures que nous proposons

Sortir du matraquage publicitaire incohérent, c’est possible.

Voici 4 mesures simples à mettre en oeuvre que nous pouvons faire valoir auprès des institutions compétentes.

Entre l’examen du projet de loi pour l’économie circulaire et les élections municipales, nos élu.e.s ont de nombreuses opportunités d’afficher leur courage politique.

 

La clause de cohérence avec le PDU/PCAET dans le contrat avec un afficheur

La Ville de Paris prévoit dans son contrat avec JCDecaux que les panneaux d’affichages du concessionnaire n’afficheront pas de publicités sexistes ou discriminatoires. Pourquoi ne pas rajouter une consigne supplémentaire, de bon sens : que ces panneaux ne prévoient pas de publicité encourageant l’usage de la voiture, dans la mesure où les documents d’urbanisme fixent des objectifs de diminution de l’usage de la voiture.

Chaque collectivité peut mettre en oeuvre le plus rapidement possible cette mesure, en attendant une mesure nationale en ce sens.

Une charte restrictive pour la publicité automobile

L’autorité de régulation professionnelle de la publicité dispose déjà d’une charte – mais elle ne fixe pas de ligne de conduite par rapport aux enjeux environnementaux, aux questions de santé publique, au sexisme ordinaire, etc. Par ailleurs, l’autorité de régulation n’inflige aucune sanction aux contrevenants.

Il faut que le contenu soit régulé par une charte à valeur réglementaire, et que des sanctions financières puissent être prononcées.

Un message réglementaire environnemental

Sur le principe du nutriscore, la loi peut imposer que chaque message publicitaire (affichage, télévision, radio et internet) indique les performances énergétiques et environnementales des véhicules.

L'interdiction pure et simple de la publicité automobile

Sur le modèle de Article L3511-3 du code de la santé publique, l’Etat peut décider d’interdire purement et simplement la publicité pour les véhicules motorisés – thermiques, électriques ou tous confondus.